Véronique Chevalier SOPRANO

Véronique Chevalier SOPRANO
C’est à Genève, où elle est née, que Véronique Chevallier commence sa formation musicale au Conservatoire supérieur parallèlement à des études de Lettres à l’université. Elle poursuit son parcours aux États-Unis en 2001, au Peabody Conservatory de Baltimore, dont elle sort diplômée deux fois : Bachelor’s of Music et Graduate Performance Diploma.

On a pu la découvrir sur scène dans les productions du département Opera dans les rôles de Nora dans Riders to the Sea de Ralph Vaughan-Williams, de Una Conversa dans Suor Angelica de Giacomo Puccini, ou de Drusilla dans L’Incoronazione di Poppea de Claudio Monteverdi, ou encore de Musetta dans La Bohème (version concert).

Dès son retour en Europe, Véronique Chevallier se familiarise avec le répertoire baroque au sein des Arts florissants. Mais elle explore également la musique contemporaine, notamment en travaillant avec l’ensemble Accentus. Elle reste toujours fidèle à la mélodie française et au Lied, qu’elle étudie plus profondément pendant la préparation du DESS « Art du récital » à la Sorbonne, sous la direction de Françoise Tillard. Mlle Chevallier se produit fréquemment en récital ou en oratorio à Paris et en province. Ainsi on a pu l’entendre, par exemple, en 2012 dans la Messe de Sainte-Cécile de Gounod à Mantes-la-Jolie avec l’Orchestre de chambre de France dirigé par Alain Boulfroy, puis The Messiah à Cherbourg et dans sa région. Elle se produit également en concert dans divers programmes - notamment aux Invalides pour le bicentenaire du mariage de Napoléon Ier et de l’archiduchesse Marie-Louise -, à la salle Cortot (récitals de mélodies avec piano), à la bibliothèque Marmottan (romances et airs), au Musée d’art contemporain de Genève ou encore à l’Institut catholique de Toulouse. De plus elle continue à participer à de nombreuses soirées lyriques, privées ou publiques, et a été directrice artistique des Lundis lyriques à l’Alcazar pendant cinq ans.

Véronique Chevallier se consacre surtout à la scène lyrique. Elle a incarné Fiordiligi dans Cosi Fan Tutte de Mozart dans le cadre du festival Voix d’Automne (dir. O. Holt), au château de Fontainebleau. En 2010, elle chante dans La Chatte métamorphosée en femme et L’Ile de Tulipatan d’Offenbach (m.e.s. G. Cauvin) à Nice puis à Soustons lors du festival Opéra des Landes. Cette même année, elle est la Princesse de France dans La Caravelle d’Or de Lopez (m.e.s. R. Finell) à Mérignac et à Lagny-sur-Marne. Puis elle a incarné Véronique dans l’oeuvre éponyme de Messager, ainsi que Marie dans Les Mousquetaires au couvent de Varney en région parisienne, rôle qu’elle reprend alors avec succès en février et mars 2012 pour une tournée française.

En été 2011 et 2012, elle donne plusieurs concerts autour de l’opéra dans le cadre du festival Cantarena à Béziers, avec des extraits de Mireille. Elle a également participé au spectacle Du corps sonore au signe passionné traitant de la querelle entre Rousseau et d’Alembert en tournée avec l’Orchestre Philharmonique de l'Oise, sous la baguette de Thierry Pélicant, et a incarné Adina dans l’Elisir d’amore en août passé, pendant le festival Nuits musicales en Armagnac.

Au printemps 2013 elle chante la Petite Messe solennelle de Rossini à Figueras et à Béziers, avec piano et accordéon. Puis elle incarne Donna Anna de Don Giovanni de Mozart à Paris, repris au Havre en novembre, avec la compagnie Vociharmonie; elle se produit également avec le quatuor Isara, les solistes de l'Orchestre Philharmonique de l'Oise (programme Verdi) en région parisienne, donne plusieurs récitals lyriques dans le sud de la France et participe au spectacle L’Écho de la Robine avec la Compagnie du kiosque pendant l’été.

 En octobre dernier, elle chantait la partie solo de Ein Deutsches Requiem de Brahms sous la baguette de Danielle Lapierre en Normandie. Mlle Chevallier a en outre une activité régulière de comédienne lors des Rencontres théâtrales d’Orange, notamment dans les rôles de : Angélique dans Georges Dandin de Molière, la Comtesse de Vernon dans On ne saurait penser à tout de Musset ou Mathurine dans La Bonne Mère de Florian, Béatrice dans Arlequin, Serviteur de deux maîtres de Goldoni en juillet 2011, et enfin Mathilde dans Un caprice de Musset en 2013. Depuis 2010, elle se perfectionne auprès de Jacques Chuilon.

Share by: